Présenté en grande pompe officiellement le 25 avril dernier par Western Digital comme étant le disque le plus rapide du marché, le Velociraptor 300 Go SATA s’appuyant sur une vitesse de rotation de 10 000 trs/mn présente l’intérêt d’être 35% plus rapide que ses devanciers de la gamme « Raptor » sur le papier… (lire notre article : VelociRaptor : 300 Go à 10000 t/min)
Doublant ainsi la capacité de son produit, le fabricant vise clairement le marché stations de travail professionnelles sur PC, mais aussi sur Mac comme le souligne Tom Mc Dorman, vice-président et directeur général du stockage d’entreprise chez WD. « Les disques durs WD VelociRaptor inaugurent une nouvelle ère de performances pour les PC et les Mac, et s’adressent à tous ceux qui ont une soif insatiable de rapidité. De tous les disques SATA actuellement disponibles sur le marché, ce sont les plus performants et les plus fiables».
Comme on peut le constater, le Velociraptor a sa connectique centrée, alors que les disques SATA II classiques (à droite un Seagate Barracuda ES.2 de 1 To) a ses connecteurs excentrés sur la gauche, format adopté par tous les fabricants de disques dur et d’ordinateur y compris Apple avec ses Mac Pro.
À ceci près, malgré l’adoption d’un format 3,5’’ pour les dimensions du châssis qui fait office de dissipateur thermique (la mécanique en elle-même est au format 2.5’), que les connecteurs SATA II ont été centrés sur la partie mécanique, elle-même placée au centre du bloc châssis.
Résultat. À moins de placer le Velociraptor dans un boîtier externe disposant de nappes souples - en interne - et une connectique externe eSATA, ce qui implique alors de disposer d’une carte PCI-Express avec une interface eSATA, le disque dur ne peut en aucun cas être installé dans un Mac Pro sur l’une des 4 baies prévues pour recevoir des disques SATA.
Un paradoxe pour un produit qui se destine principalement aux professionnels. D’autant que la nouvelle génération de Mac Pro n’est absolument pas prévue pour accueillir, éventuellement, une sorte d’extension de Baie supplémentaire.
Si la partie mécanique au format 2,5" et les 16 Mo de cache embarqués autorisent un accès aux données plus rapide, le châssis sur lequel est centré le disque empêche toute installation dans un Mac Pro. Un Comble !
Bref, il aurait été judicieux pour le sieur Tom Mc Dorman de s’assurer auprès des ingénieurs de la crédibilité de l’annonce.
Car, si dans les faits, le Velociraptor constitue bien réellement la solution de stockage SATA la plus rapide du moment, la concurrence prépare une riposte imminente, le disque disposant de plateaux plus petits permet un accès aux données plus véloce… il est plus que dommage que le fabricant n’ait pas tenu réellement compte de la conception des Mac Pro. Manque de communication, ou effet d’annonce… rien n’est plus incertain excepté le fait que nous n’avons pu installer l’échantillon fourni par WD pour notre labo.
Alors, sauf modification du bloc dissipateur thermique et inversion de la position de la mécanique et l’électronique (actuellement sur le dessus), le disque dur ne pourra prendre place dans les machines pro estampillées d’une Pomme.
Doublant ainsi la capacité de son produit, le fabricant vise clairement le marché stations de travail professionnelles sur PC, mais aussi sur Mac comme le souligne Tom Mc Dorman, vice-président et directeur général du stockage d’entreprise chez WD. « Les disques durs WD VelociRaptor inaugurent une nouvelle ère de performances pour les PC et les Mac, et s’adressent à tous ceux qui ont une soif insatiable de rapidité. De tous les disques SATA actuellement disponibles sur le marché, ce sont les plus performants et les plus fiables».
À ceci près, malgré l’adoption d’un format 3,5’’ pour les dimensions du châssis qui fait office de dissipateur thermique (la mécanique en elle-même est au format 2.5’), que les connecteurs SATA II ont été centrés sur la partie mécanique, elle-même placée au centre du bloc châssis.
Résultat. À moins de placer le Velociraptor dans un boîtier externe disposant de nappes souples - en interne - et une connectique externe eSATA, ce qui implique alors de disposer d’une carte PCI-Express avec une interface eSATA, le disque dur ne peut en aucun cas être installé dans un Mac Pro sur l’une des 4 baies prévues pour recevoir des disques SATA.
Un paradoxe pour un produit qui se destine principalement aux professionnels. D’autant que la nouvelle génération de Mac Pro n’est absolument pas prévue pour accueillir, éventuellement, une sorte d’extension de Baie supplémentaire.
Bref, il aurait été judicieux pour le sieur Tom Mc Dorman de s’assurer auprès des ingénieurs de la crédibilité de l’annonce.
Car, si dans les faits, le Velociraptor constitue bien réellement la solution de stockage SATA la plus rapide du moment, la concurrence prépare une riposte imminente, le disque disposant de plateaux plus petits permet un accès aux données plus véloce… il est plus que dommage que le fabricant n’ait pas tenu réellement compte de la conception des Mac Pro. Manque de communication, ou effet d’annonce… rien n’est plus incertain excepté le fait que nous n’avons pu installer l’échantillon fourni par WD pour notre labo.
Alors, sauf modification du bloc dissipateur thermique et inversion de la position de la mécanique et l’électronique (actuellement sur le dessus), le disque dur ne pourra prendre place dans les machines pro estampillées d’une Pomme.
