La fondation à l'origine des différentes cartes Raspberry Pi vient de présenter un nouvel outil qui semble très utile : Raspberry Pi Connect. Il permet de prendre le contrôle d'une carte à distance, à travers un simple navigateur. C'est un peu l'équivalent de la connexion à distance de macOS, mais à travers un navigateur et depuis n'importe où dans le monde¹.

L'installation est simple et ne nécessite que trois commandes, si vous avez une distribution à jour (Debian Bookworm) qui utilise Wayland pour l'affichage². De plus, vous aurez aussi besoin d'une distribution 64 bits. Dans la pratique, ces différentes contraintes impliquent un Raspberry Pi 4, 400 ou 5 et excluent les cartes Raspberry Pi précédentes (2, 3, etc.) ou Zero.

sudo apt update
sudo apt upgrade
sudo apt install rpi-connect

Ensuite, une fois la carte redémarrée, il sera possible de lancer une session depuis l'interface graphique… si bien évidemment vous avez laissé cette dernière activée et que votre Raspberry Pi ne sert pas uniquement à lancer Home Assistant (par exemple).

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

La technologie derrière Raspberry Pi Connect est simple : le programme va créer un lien en employant la technologie WebRTC, bien prise en charge par les navigateurs modernes. La liaison est en théorie chiffrée de bout en bout sans passer par des serveurs mais si pour une raison ou une autre (par exemple un réseau d'entreprise un peu limité), la fondation a mis en place un serveur au Royaume-Uni qui peut servir de relais tout en chiffrant les données. Les créateurs expliquent qu'ils veulent garder le service gratuit, mais que ce point dépendra des usages.

Une page de documentation donne quelques détails sur le fonctionnement, mais la solution semble pensée pour être (très) simple d'utilisation pour ceux qui veulent prendre la main sur l'interface graphique d'une carte Raspberry Pi.

Terminons par deux choses : le service est pour le moment encore en bêta et il nécessite un Raspberry Pi ID, un compte lié aux différents services des cartes.

Carbon Copy Cloner 7 s'adjoint les services d'une app mobile pour des sauvegardes depuis son iPhone ou iPad. C'est l'une des nombreuses nouveautés pratiques de cette version.

La septième version de Carbon Copy Cloner (CCC), un utilitaire de sauvegarde bien installé dans le paysage du Mac, aligne plusieurs avancées fonctionnelles. Certaines simplifieront des tâches existantes, d'autres renforcent les possibilités du logiciel.

La première des tâches avant de préparer son programme de sauvegarde est le formatage du volume de destination. Il n'y a pas 36 choses à faire, mais il faut prendre quelques décisions sur le type de système de fichier, le chiffrage du contenu… Un assistant va s'occuper de guider l'utilisateur en explicitant les options disponibles au vu de sa stratégie.

Lors des sauvegardes, CCC créé plusieurs instantanés du contenu du volume source. Il est désormais possible de désigner celles qui ne doivent pas être automatiquement purgées au bout d'un laps de temps. Par exemple, un instantané créé juste avant le téléchargement d'une mise à jour de macOS. Les réglages autorisent en outre la définition d'une durée maximale de conservation de ces instantanés et d'un volume d'occupation sur le disque de destination.

Toujours à propos de ces instantanés, une fonction de recherche permet de lancer des requêtes basées sur le nom d'un fichier et de le comparer avec ses cousins.

Des règles de sauvegarde peuvent être définies pour que l'opération n'essaie pas de se lancer lorsqu'on est en déplacement sans son volume de destination joignable ou si l'on veut que le transfert se fasse uniquement selon certaines conditions. Par exemple lorsque le Mac est relié au réseau local Ethernet ou si l'on se trouve dans un lieu particulier.

Une app pour iOS et iPadOS 17 est de la partie cette fois. CCC Mobile Backup s'occupe de dialoguer avec CCC sur le Mac pour sauvegarder les fichiers et photo de l'appareil mobile vers le volume branché à l'ordinateur. Cela marche aussi vers un NAS ou sur un volume directement branché à l'iPhone/iPad. L'app est utilisable gratuitement pour 100 transferts, ensuite un In-App de 2,99 € sera demandé pour chaque volume de destination prévu.

Enfin, on peut citer une fonction de carnet de notes pour associer des informations à une tâche de sauvegarde (lorsqu'on en gère de nombreuses) ; une option pour créer des sauvegardes en local lorsqu'on est loin de son volume de destination, mais que l'on préfère jouer la sécurité ; un réglage rapide pour chiffrer après coup avec FileVault un volume de destination ou encore le fait que CCC ne va plus resauvegarder de zéro un dossier dont on aura simplement modifié le nom sur le volume source, il appliquera la modification sur la destination.

CCC 7 est traduit en français et disponible en démo. Il a besoin de macOS 13 Ventura au minimum. Il est vendu 48,15 € HT et des tarifs de mise à niveau sont proposés. Un achat de CCC 6 effectué à partir du 1er janvier 2024 donne droit à un passage sur la version 7 sans frais.

• Sur la même thématique, voyez notre ouvrage : Sauvegardez vos données

Amazon et la Fnac appliquent leurs premières réductions sur le MacBook Air M3 en débutant avec le grand 15".

• MacBook Air 15" M3 en 8/256 Go à 1 439 € (-160 €) en gris sidéral, argent et minuit. Idem à la Fnac
• MacBook Air 15" M3 en 16/256 Go à 1 649 € (-180 €)
• MacBook Air 15" M3 en 24/256 Go à 1 849 € (-210 €)
• MacBook Air 15" M3 en 8/1 To à 1 849 € (-210 €)
• MacBook Air 15" M3 en 8/512 Go à 1 649 € (-180 €) en argent, lumière stellaire et minuit
• MacBook Air 15" M3 en 16/512 Go à 1 849 € (-210 €) en gris sidéral et minuit. Idem à la Fnac.

Le 15" apporte un surcroit de confort par son écran, mais il est identique au 13" en termes d'autonomie et de puissance (lire aussi Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs). Cette génération n'avait pas encore été concernée par les promotions et elle n'est pas entrée non plus dans l'offre du refurb d'Apple.

Mise à jour : ajout de la configuration en 16/512 Go et des offres Fnac.

Google continue de faire évoluer son moteur de recherche. Après avoir troqué les pages de résultats contre un défilement infini, Google cache maintenant le nombre de résultats de recherche. Ce nombre apparaissait jusqu’à présent tout en haut des résultats, juste en dessous des filtres (par exemple : « 50 000 résultats en 0,70 seconde »).

Si cette information vous manque, pas de panique : on peut retrouver la donnée en cliquant sur le bouton « Outils » à droite des filtres. Le nombre apparaît alors en dessous du tiroir « SafeSearch ». Si cette précision était sans doute anecdotique pour un grand nombre d’utilisateurs, elle pouvait avoir son utilité, par exemple pour savoir si une requête était beaucoup utilisée. L'indication était également présente depuis les débuts de Google, ce qui rend cette petite disparition assez symbolique.

Récemment, Google a dû légèrement changer son design à cause du DMA. La petite carte interactive Google Maps a disparu par défaut, tandis que l’entreprise a caché son module Google Flight. Le service est régulièrement attaqué ces derniers temps sur la qualité de ses résultats, que beaucoup estiment de moins en moins bons au fil du temps.

Avis aux utilisateurs de Windows qui ont déjà passé commande pour un nouvel iPad : il va falloir mettre iTunes à jour. L’utilitaire est passé en version 12.13.2 sur le système de Microsoft, une révision qui n’apporte pas grand-chose côté fonctionnalités à part la prise en charge des derniers iPad Air et iPad Pro. Elle corrige aussi une faille de sécurité.

Si iTunes a disparu depuis quelques années sur macOS, le logiciel est toujours vivant sur Windows. L’app a récemment eu droit à pas mal de changements étant donné qu’Apple a commencé a la détricoter et l’a scindée en plusieurs apps, permettant par exemple d’uniquement accéder à Apple Music ou Apple TV. L’application « Appareils Apple » a fait ses débuts pour gérer toute la partie synchronisation et sauvegardes.

En théorie, iTunes sur Windows ne sert plus qu’à gérer les podcasts et livres audios chez les gens ayant installé les nouvelles apps. Le logiciel ne reçoit plus que des mises à jour très sporadiques, la dernière vraiment intéressante datant d’octobre 2023. L’installation passe par le Microsoft Store.

Un dernier clou pour le cercueil de la publicité Crush! d'Apple pour les iPad Pro M4 ? LG avait eu exactement la même idée pour promouvoir son smartphone KC910 Renoir, comme s'en est souvenu cet utilisateur sur Threads.

Dans ce clip de 2008, des synthé, violoncelle, batterie, des appareils photo, des bombes de peinture et des enceintes sont rassemblés dans une presse en étau qui va les détruire lentement mais sûrement. Seul rescapé, le Renoir qui rassemble toutes les capacités de ces outils et instruments.

C'était il y a 16 ans, une éternité. La page YouTube de LG UK, qui héberge toujours ce clip a retrouvé soudainement une nouvelle activité dans ses commentaires…

« Crush! » : Apple présente ses excuses pour la pub iPad Pro éclatée

iPad Pro M4 : la pub "Crush!" d'Apple se crashe

Face à la polémique, Apple s’écrase. La publicité « Crush! » dédiée à l’iPad Pro M4 ne sera pas diffusée à la télévision comme c’était prévu et la marque reconnait une erreur. Mis en lumière lors du keynote « Let loose » et maintenant disponible sur YouTube, le clip suscite une controverse qui n’avait pas effleuré Apple.

La pub souligne la finesse et la polyvalence incroyables de la nouvelle tablette avec autant de délicatesse qu’un bulldozer : on y voit une grande presse écraser sans pitié toutes sortes d’objets (instruments de musique, outils créatifs, borne d’arcade…) dans le but de les faire tenir dans un appareil de quelques millimètres d'épaisseur. Beaucoup ont vu dans cette destruction un manque de respect total, voire une certaine arrogance, vis-à-vis d’objets symbolisant la créativité humaine.

« La créativité est dans notre ADN chez Apple, et il est extrêmement important pour nous de concevoir des produits qui donnent du pouvoir aux créatifs du monde entier. Notre objectif est de toujours célébrer les multiples façons dont les utilisateurs s'expriment et donnent vie à leurs idées à travers l'iPad. Nous avons été à côté de la plaque avec cette vidéo, et nous sommes désolés », a déclaré Tor Myhren, le Vice-Président d’Apple en charge des publicités, auprès du site spécialisé AdAge.

La pub « Crush! » d'Apple a eu une lointaine cousine chez LG